Dans les salons ou l’on cause encore, entre deux parties de bridge, on trouve , avec des arguments qui souvent sont ceux du voisin, le monde absurde tant il est incompréhensible, et personne ne répond… moi si…
“Le merveilleux n’est jamais compréhensible, et, sachez-le,la vie est merveilleuse”
On se demande avec des soupirs épuisés ce que la femme fait sur Terre, et personne ne répond… moi si…
“Elle respire,elle ressent, elle voit,elle touche, elle rit… elle vous continue…”
On trouve presque anormal d’aimer son prochain comme soi-même, et personne ne répond… moi si…
“Gardez votre amour pour qui vous voudrez, mais sauvez la vie où qu’elle soit, surtout celle qui est en vous…”
Et si je devais me poser la question à savoir ce que vaut exactement ma vie, je sais ce que je répondrais…
« C’est ma vie, pour moi elle représente quelque chose. C’est tout ce que je possède… »
On peut aussi se demander ,pourquoi la femme cherche-t-elle les plaisirs partagés. Si c’est pour se continuer par la procréation, cela peut se faire sans ce partage.
On inventa Ève et Adam , en même temps que le serpent et sa pomme. Ce fut le surgissement ou chacun découvrit l’Autre. Péché originel, chute, enfer et depuis Dieu se trouvant lui-même, entraîné, damné par ses créatures, il n’eut plus qu’une seule ressource ,les noyer tous ou les faire recommencer en ajoutant la “liberté” qui devint “le tout est permis” du plaisir . Alors l’homme, pour dominer ses semblables, ne voulant avouer que ce fut pour dominer la femme, crut se rapprocher seul de son créateur,se sauver en inventant les religions.
Croire en Dieu ou pas, cela n’a aucune importance. Fréquenter ou non ces Temples inventés par les hommes, pour eux seuls et non pour Dieu, cela a encore moins d’importance. La seule religion qu’IL nous offrit, que la grande majorité de Ses créatures ne sut, ne voulut pas voir, c’est l’existence de l’Autre et pour l’homme l’existence des Femmes (avec majuscule).
Ce qu’il crut compter, qui l’éblouit, c’est ce droit qu’il crut pouvoir s’arroger de penser, de dire , de faire tout… jusqu’à cette limite invisible qu’est la liberté de “cet Autre”, la Femme, alors que sans que cette obligation, admise heureusement par certains Hommes (avec majuscule…. aussi…), les autres (avec minuscule),hélas la majorité, ne surent admettre qu’ils n’existeraient pas.
La Femme, avec majuscule, est, comme telle, un être entier ayant acquis son indépendance non pour s’éloigner en se révoltant, mais pour se rapprocher de cet être complémentaire, l’Homme, celui avec majuscule aussi, pour vivre l’un par et pour l’autre.
Quoi de plus merveilleux ?
